Liège, automne 2016. Je suis à mon bureau, devant mon ordinateur, à la recherche d'inspiration, comme souvent.
A l'écran, un shooting Chanel, réalisé en juin de la même année. A l'arrière plan, les silhouettes magnétiques des maisons et des ruelles de Chefchaouen éclipsent les mannequins et les créations de Karl Lagerfeld.
21 juin 2018, deux ans plus tard. C'est le premier jour de notre road trip au Maroc. Chaouen, la perle bleue, est une carte postale vivante, une explosion de ciel, de turquoise, de saphir et de lapis lazuli.
En cette chaude soirée d'été, elle grouille de vie. Près de la source Ras-el-Ma, des habitués se rafraîchissent, les pieds dans l'eau. Tables et chaises sont d'ailleurs installées dans le ruisseau.
Sur un étal, deux oies observent le va-et-vient incessant des humains. Regardez-les bien. Ne vous font-elles pas penser à Amélie et Amélia Jacasse, les deux oies des aristochats?
Dans les rues étroites de la médina, tout n'est que contraste: les touristes en tenue d'été et les Rifains en habits traditionnels, comme les objets multicolores et les murs chaulés des bâtiments.
Quant à moi, je vis mon rêve dans la ville la plus bleue du Maroc.
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